PROJET D’ETABLISSEMENT 2019 – 2022

Le Projet d’Etablissement traduit, sur un plan opérationnel, les objectifs de la contractualisation, en l’occurrence actualisée en mars 2019 pour la période 2019 – 2022.
Les objectifs de cette contractualisation sont :
– Axe 1 : Consolider les compétences nécessaires à la réussite scolaire
– Axe 2 : Maintenir un climat serein dans l’Etablissement
– Axe 3 : Diversifier les parcours de formation et accompagner les élèves dans des projets d’orientation ambitieux.

Le projet d’établissement présente une politique, des priorités, permettant aux acteurs et aux différentes instances de s’assurer qu’ils agissent en cohérence dans l’intérêt des objectifs fixés à l’EPLE (Etablissement Public Local d’Enseignement).
Les actions menées dans le cadre de ce projet doivent être revues chaque année sous la forme d’un plan d’actions validé par différentes instances, en dernier lieu, le Conseil d’Administration. C’est une organisation exigeante dans la mesure où elle se déroule dans une unité de temps réduite (l’année scolaire) et qu’elle implique un grand nombre d’acteurs.

1. VOLET PEDAGOGIQUE
La mission première de l’école est de former les élèves. Le lycée Ronsard affirme que les apprentissages sont au centre du système (remarque : cette approche diffère un peu de celle plaçant l’élève au centre du système, approche développée ces dernières décennies).

1.1 L’ORGANISATION SCOLAIRE
1°) Dans le respect de l’autonomie pédagogique, les coordonnateurs animent les équipes disciplinaires de sorte de permettre cohérence et efficacité de l’action pédagogique.
Ce travail permet d’assurer au mieux :
– l’équité de traitement des élèves (harmonisation des pratiques d’évaluation par exemple)
– l’efficacité dans les apprentissages des élèves (harmonisation des progressions, facilitation de l’accueil des élèves d’une année sur l’autre, clarté et cohérence des attentes formulées auprès des élèves et des parents …)
– la simplification et l’efficience du fonctionnement de l’établissement (répartition des services, choix de certains outils communs tels que les manuels, par exemple …)
– une répartition équitable des projets pour qu’un maximum d’élèves puissent, sur l’ensemble de leurs trois années, avoir la possibilité d’en bénéficier (travail en coopération avec le référent culturel)
– la transmission des besoins en équipements ou en formations

2°) L’organisation du temps scolaire.
Pour les niveaux 2nde et 1ère, l’année est découpée en semestres afin de laisser le plus de temps possible pour effectuer des cours entre les différentes évaluations (en première, certaines évaluations certificatives ne peuvent pas être prises en compte dans les bulletins, ce qui multiplie le nombre d’évaluations dans certaines disciplines). En seconde, le tout début de période ne permet pas de procéder à un nombre significatif d’évaluations, a fortiori portant sur des attentes du niveau 2nde. Le semestre permet de laisser plus de temps pour effectuer un nombre d’évaluations permettant de faire apparaître une moyenne faisant sens.
Pour le niveau Terminale, il est préférable de conserver un découpage trimestriel qui permet de transmettre deux bilans dans Parcoursup, ce qui semble plus favorable aux élèves dans le cadre de leurs demandes d’orientation. Les E3C se déroulant en juin, ce découpage peut demeurer possible.

3°) La constitution des classes et des groupes constitue un paramètre important pour la dynamique de la classe. Certaines contraintes pèsent sur la constitution des classes : choix d’options, de spécialités, de LV par exemple. Néanmoins, tout est fait pour permettre une mixité des classes en termes de sexe (répartition proportionnellement égale de garçons et de filles) et de niveau de performance scolaire. Pour le niveau seconde, une veille est faite pour que chaque élève puisse retrouver des élèves ayant évolué dans son établissement précédent, mais il y a une volonté de ne pas créer des classes regroupant que des élèves d’un même établissement (ou majoritairement trop présents dans une même classe). Des informations relatives au comportement peuvent être prises en compte. Elles le sont assurément, dans la mesure du possible, pour les niveaux première et terminale.

1.2 LE CDI
Le CDI incarne et soutient les initiatives actionnant les compétences transversales et l’ouverture culturelle. C’est pourquoi la mission de Référent culturel est prioritairement proposée à un professeur documentaliste qui pilotera et animera les actions cultturelles en lien avec les différentes équipes, pédagogiques ou éducatives.
Le CDI développera son propre projet dans ce souci de proposer des cadres favorables à toutes les cultures :
– scientifique et technique
– artistique, littéraire et linguistique
– économique et sociétale
– numérique
– citoyenne
– professionnelle …
Cette activité est concordante avec le souci d’apporter aux élèves des éléments de réflexion sur le place qu’ils veulent occuper dans la société, sur leur devenir professionnel et donc leur projet d’orientation.
Les professeurs documentalistes travaillent avec les autres enseignants pour préparer les élèves au « Grand Oral » du Baccalauréat.

1.3 ACTIONS ET DISPOSITIFS
1°) « L’Accompagnement Personnalisé » : Après plusieurs expérimentations, l’organisation d’un Accompagnement Personnalisé destiné qu’à une partie des élèves (ceux ayant le plus de difficultés, issus de classes différentes) est abandonné. En effet, l’identification de ces élèves et surtout de la nature de leurs besoins, puis le partage de l’information entre tous les acteurs, l’évaluation des progrès ont toujours nécessité des processus compliqués, coûteux en temps et cela pour une plus-value peu évidente pour l’élève. Ces organisations n’ont satisfait, à quelques exceptions près, ni les enseignants, ni les élèves, ni les parents.
A partir de la rentrée 2020, le lycée Ronsard veut proposer une organisation plus simple : tous les élèves bénéficient de l’AP, la classe étant divisée en deux groupes dont l’accompagnement est assuré par un même enseignant. Les établissements étant invités à construire l’AP sur les bases des tests nationaux de rentrée, ceux – ci portant sur des compétences en français et mathématiques, il est proposé de confier cet accompagnement aux professeurs de lettres et de mathématiques.
En seconde, tout l’AP est confié aux mathématiques car tous les élèves ne recevront pas un enseignement en mathématiques après la 2nde. Aussi, que ce soit parce qu’ils ne suivront plus cet enseignement dans leur parcours ou parce que cet enseignement sera fondamental pour eux les années suivantes, il semble particulièrement nécessaire que les élèves de 2nde aient les compétences les plus solides possibles en fin de 2nde.
La maîtrise de la langue est une compétence transversale à toutes les disciplines. Elle est essentielle pour la réussite du parcours de l’élève : prendre des informations, comprendre des consignes, construire et exposer ses argumentations, tant à l’oral qu’à l’écrit, communiquer avec les autres pour travailler en équipe, partager des émotions, affirmer son identité, ses besoins … . L’AP sera confié aux professeurs de lettres en classe de 1ère, dernière année où la discipline figure parmi les enseignements du tronc commun, tant dans la voie générale que dans la voie technologique. En terminale, l’accompagnement porte sur la finalisation du projet post bac.
S’il est confié à une discipline, l’AP ne doit pour autant devenir un temps supplémentaire de la discipline (le professeur de l’AP peut, du reste, être un autre professeur que celui qui assure les heures de français ou les heures de mathématiques) : l’AP doit viser à la construction de méthodes et être fondé sur l’acquisition ou le renforcement de compétences. Une sorte de programme commun doit être élaboré par les équipes pour préciser les objectifs, les points à travailler et la manière d’évaluer les progrès de l’élève dans la maîtrise de ces outils.

2°) Les voyages et sorties actions culturelles constituent des moyens d’expérimenter, d’illustrer certains aspects des programmes et de modifier l’approche que les élèves ont d’ordinaire d’une question, voire d’une matière. Ils doivent contribuer aux apprentissages disciplinaires. Ils sont aussi des opportunités pour développer des savoirs citoyens, de mettre en valeur des qualités, des compétences et des connaissances qui s’expriment plus difficilement dans le cadre de la classe.
L’établissement doit veiller à ce que ces actions ne bénéficient pas toujours aux mêmes élèves. Aussi, certaines actions seront destinées à tous les élèves d’un même niveau.
La programmation des actions, sorties et voyages permet de veiller à l’équité de traitement.

3°) Les actions liées à l’orientation
Les élèves poursuivent la construction de leur projet personnel. C’est une construction délicate, complexe et parfois angoissante. Les acteurs mobilisés pour éclairer les élèves sont divers : professeurs, et tout particulièrement le professeur principal, CPE, professeurs documentalistes et bien entendu les psyEN qu’élèves et familles peuvent rencontrer au lycée ou au CIO. Leur expertise est aussi sollicitée par les personnels pour construire des actions cohérentes et pertinentes. Les élèves, anciens ou non, sont aussi sollicités pour présenter leurs parcours, faire part de leur expérience afin de permettre aux élèves de mieux appréhender le champ des possibilités qui leur sont offertes.
En seconde, les élèves seront plus particulièrement invités à découvrir les différentes possibilités des voies générales et technologiques. Les présentations des possibilités à court terme (les deux années suivantes) ne devront pas occulter une vision plus lointaine (post BAC).

4°) L’école veut la réussite de tous. Elle inclut des élèves qui ont besoin d’aménagements spécifiques, d’approches particulières pour progresser dans leurs apprentissages. Les PAI (Projet d’Accueil Individualisé), PPS (Projet Personnalisé de Scolarisation), PAP (Plan d’Accompagnement Personnalisé) prennent en compte ces difficultés particulières. L’échange avec les élèves concernés, leur famille, des experts divers doit permettre à l’enseignant de mieux comprendre les difficultés. Les enseignants ont besoin de ces échanges pour construire, avec les autres acteurs, les adaptations pédagogiques nécessaires au progrès de l’élève.

2 VOLET EDUCATIF
2.1 L’INTERNAT
L’internat doit constituer un cadre favorable à l’hygiène de vie des élèves et à la réussite scolaire. L’organisation de l’internat et les actions proposées doivent donc permettre de trouver un équilibre entre le repos, la détente et le travail personnel.
Dans ce cadre, un élève peut tout particulièrement développer des compétences psycho-sociales qui ont également beaucoup d’importance dans le parcours et le développement des individus (respect mutuel et respect de l’intérêt collectif, possibilité d’engagements, d’entraide par exemple).

2.2 LES INSTANCES LYCEENNES
La représentation des élèves dans les différentes instances doit leur permettre de mieux appréhender la compréhension de l’organisation scolaire, en percevoir la complexité et les possibilités d’action au sein de cette organisation. Cela nécessite un accompagnement qui est piloté par les CPE mais qui intègre les différents personnels dont les professeurs, notamment les professeurs principaux et professeurs documentalistes.

2.3 L’EDUCATION CITOYENNE
Par ses propositions d’actions, l’établissement visera à :
– aider l’élève à construire une bonne estime de lui même et une bonne confiance en soi. Le respect de lui même, dans son corps et dans son esprit, est une base importante qui lui permet de respecter les autres et d’évoluer sereinement.
– aider l’élève à prendre en compte l’impact de son comportement sur les autres, qu’ils soient pairs ou non, afin d’opter pour une posture favorable à une évolution saine et positive au sein des différents groupes sociaux composant son univers.
« Alors qu’hier on tabassait des élèves dans la cour de récré, aujourd’hui on les harcèle collectivement sur internet. »1 Les valeurs de l’établissement sont fondées sur des valeurs humanistes et non sur des replis identitaires, présentés comme un moyen de sortir de ce circuit infernal, d’une certaine impuissance collective.
Les programmes demandent à ce qu’une culture commune relative à la sécurité soit acquise notamment par l’école (sécurité routière, secourisme, hygiène …)
D’une manière générale, le projet de l’établissement encourage les actions et les dispositifs qui permettront aux élèves de faire vivre ces connaissances en tant qu’acteur de l’établissement (ex. : ambassadeurs – harcèlement, Jeunes Relais Prévention ) ; il est sans doute possible de valoriser des compétences d’élèves dans la mise en oeuvre des PPMS, plans d’évacuations d’incendie par exemple. Cette réflexion doit être approfondie.
L’Association Sportive constitue un cadre favorable au développement des compétences citoyennes (pratique du sport mais aussi participation possible comme secouriste, journaliste ou arbitre …).
L’engagement dans la Maison des Lycéens ouvre aussi aux élèves d’être acteur dans le lycée.
Les actions et dispositifs permettant de développer l’envie de prendre des responsabilités, de s’engager doivent être encouragées. Les thèmes de sociétés tels que respect de l’environnement (lutte contre le gaspillage …) nécessitent l’engagement de chacun et nombre d’élèves y sont sensibles : il revient à l’établissement de savoir faire une plus grande place au élèves.
1 François Cusset, Le déchaînement du monde, Logique nouvelle de la violence, La Découverte, Mars 2018
« La violence (dans le monde) n’a pas reculé, comme le pensent certains. Elle a changé de formes, et de logique, moins visible, plus constante : on est passé de l’esclavage au burn-out, des déportations à l’errance chronique, du tabassage entre collégiens à leur humiliation sur les réseaux sociaux, du pillage des colonies aux lois expropriant les plus pauvres … L’oppression sexuelle et la destruction écologique se sont aggravées. (…). Si bien qu’on est à la fois hypersensibles à la violence interpersonnelle et indifférent à la violence de masse. » Extrait d’une présentation du livre par la maison d’édition.

2.4 LES DIFFICULTES PERSONNELLES
L’investissement scolaire nécessite une grande disponibilité de la part des élèves. Certains d’entre eux rencontrent des problèmes personnels qui réduisent ou empêchent l’implication scolaire.
L’identification de ces situations est l’affaire de tous : elle nécessite de partager les observations faites par les parents, des personnels, d’autres élèves … avec les CPE, qui les relient avec les faits déjà recueillis par la vie scolaire.
Les situations sont exposées en « équipe de suivi » qui intègre l’infirmière, l’Assistante Sociale, les psyEN, la Proviseur Adjointe et/ou le Proviseur. Dans le respect et la limite de leurs compétences respectives, des mesures d’accompagnement sont prises. Celles-ci mobilisent parfois des professionnels extérieurs à l’éducation nationale.
Le décrochage scolaire est un indicateur important du mal-être de l’élève. Non seulement il nuit à sa scolarité, mais il expose l’élève à davantage de risques divers. Des signalements à la DSDEN sont faits dans le respect des protocoles et consignes académiques. Ils ne sont jamais une mesure de sanction, ils sont toujours un moyen de mobiliser davantage de compétences pour aider l’élève. Les CPE sont missionnés pour identifier les situations de décrochage et pour mettre en place les dispositifs où mesures susceptibles de les réduire ou d’atténuer leurs effets.
Parmi les dispositifs possibles, des tutorats de natures diverses peuvent être mis en place. Tout personnel peut être sollicité ; l’évaluation de son efficacité est effectuée par les CPE.
Les CPE sont prioritairement sollicités comme référents « tutorat » et « décrochage ». Lorsque la nature de la difficulté s’y prête, par exemple un soutien scolaire, des élèves peuvent être également sollicités (cela se pratique parfois à l’internat). Ce type d’implication est encouragé mais nécessite que l’élève soit évidemment volontaire et bien préparé (explication claire de son rôle et de sa posture) afin que l’action ne nuise à personne.
Les professeurs principaux ont aussi un rôle important dans la communication à l’ensemble de l’équipe pédagogique des mesures arrêtées par les différents membres de l’équipe de suivi. Les facteurs d’importance sont la réelle communication des informations (nature du dispositif, « protocole » à respecter)
mais aussi dans la qualité de la communication (respect d’informations confidentielles qui n’ont pas à être exposées dans tous les contextes, y compris parfois au conseil de classe).

3 VOLET NUMERIQUE
L’évolution de la société a fait une place toute particulière au « Numérique ». Depuis le milieu des années 90, de nouveaux outils se sont répandus et ont même modifié notre rapport au monde et notre manière d’être reliés les uns aux autres. Pendant la pandémie de la COVID19, ces outils ont montré qu’ils pouvaient contribuer aux apprentissages. Des faits ont montré qu’ils pouvaient aussi générer des effets négatifs et que leur maîtrise n’était pas aussi évidente que cela. Il est nécessaire de construire une réflexion et de mettre en place une politique pour organiser l’usage du numérique pour :

1- Prévenir contre certains dangers et bien informer de certaines obligations.

Le numérique a un cadre juridique trop méconnu de tous : RGPP pour l’établissement et ses personnels, le droit à l’image etc … Et bien sûr les risques auxquels les élèves s’exposent en tant que victime ou « bourreau » (harcèlement).
Des actions de prévention et plans de formation sont nécessaires.

2- Former tous les membres de l’équipe pédagogique.

Un besoin de partager les connaissances et les utilisations possibles est perceptible, ne serait-ce que pour identifier la nature des apports du numérique. Cela aidera à l’organisation et à l’établissement d’une politique d’investissement et de maintenance. En outre, le numérique ne doit pas être une fin en soi mais uniquement un outil, un support pédagogique ou un canal de communication.

3 – Savoir utiliser les applications obligatoires.

En effet, personnels, élèves, parents, nous devons tous utiliser certaines applications : proNote, différents modules de l’ENT, parcoursup, LSL … Chaque acteur doit bénéficier d’une présentation pour pouvoir utiliser ces outils et comprendre leur(s) fonction(s).
Certaines informations doivent être dispensées dès la Rentrée (les premières semaines), pour proNote et l’ENT surtout, puis au fur et à mesure des besoins.
Un groupe numérique, comprenant les deux référents du domaine, deux personnes du service d’intendance dont l’adjoint Gestionnaire, les deux personnels de direction, deux (autres) enseignants avertis sur les usages pédagogiques, sont chargés de faire vivre ce volet numérique. Lors de certaines réunions, selon la thématique, d’autres acteurs pourront être invités à se joindre à eux.

4 LES LIENS ENTRE LES ACTEURS
Le lycée est un système complexe dans le sens où il réunit un grand nombre d’acteurs différents :

1. Des usagers (élèves, parents) et futurs usagers (public de 3ème).
L’établissement doit développer des actions et des supports de communication pour optimiser cette coopération : rencontres avec les parents pour expliquer, illustrer, faciliter leur complémentarité d’accompagnement sous forme : de temps d’informations collectives, ou d’échanges personnalisés pour partager l’évaluation de l’évolution de l’élève.
Remarque : le découpage en semestres impose la mise en place d’un temps de ce type vers le mois de novembre, le bilan du conseil de classe ne parvenant qu’à la moitié de l’année.
L’accès aux informations disponibles via les canaux numériques (site d’établissement, ENT et module proNote) doit être présenté.
Des rencontres régulières entre le personnel de direction et les représentants de parents d’élève élus au C.A. peuvent permettre de répondre aux préoccupations ou interrogations du moment (proposition : au moins une fois par trimestre)

2. Des interlocuteurs institutionnels d’Etat, de Région et Locaux qui interviennent dans leur domaine de responsabilité ou en tant que partenaires

3. Des personnels divers représentant de multiples métiers : pour l’entretien, l’administration, la vie scolaire, l’assistance pédagogique …

Si les enseignants et le personnel de la Vie scolaire sont indubitablement les interlocuteurs les plus visibles des élèves et de leurs parents, les personnels de cuisine, d’entretien, de maintenance, de laboratoire, les personnels administratifs, les personnels sociaux et de santé sont des personnels indispensables au bon fonctionnement du lycée, à l’accueil et à l’accompagnement des élèves (et même de tous). Leur action est plus indirecte ; chacun doit pouvoir la mesurer car l’équilibre du système repose sur la reconnaissance du rôle de chacun.

4. Les collèges du secteur

Le lycée doit travailler avec les collèges pour les aider à renseigner élèves et parents de 3ème. Une journée « portes ouvertes », des informations sur le site du lycée contribuent à cette information. Des liens entre enseignants sur les attentes, les pratiques pédagogiques seraient constructifs. Le travail en « bassin », avec l’aide du corps d’inspection, peut les favoriser. L’établissement peut aussi être à l’origine de propositions. Les contacts entre les CPE, entre infirmières, notamment en vue de la rentrée suivante, apportent des éléments utiles à l’accompagnement des élèves.

5. D’autres partenaires

Les entreprises ou les associations, qui partagent des préoccupations et des intérêts communs avec « l’Ecole » (BTS et STI2D ont des relations constructives avec les entreprises qu’il revient de développer si possible). Ces partenaires offrent aussi, potentiellement, un cadre permettant de raccrocher des élèves. Ils sont bien sûr des ressources pour permettre la découverte des métiers).
Les acteurs culturels et sociaux de la Ville sont des partenaires identifiés et actifs de l’établissement.
Chaque acteur occupe une place, possède son domaine de responsabilité et le fonctionnement du lycée doit permettre la plus grande coopération possible entre eux. Le bien être de tous, l’efficacité de l’action pour le développement de l’élève et du futur citoyen n’en seront que renforcés.
La confiance doit être partagée entre tous les acteurs.